Quand on parle de cotisations retraite on s’y perd un peu à moins d’être un spécialiste… Saviez-vous qu’il existe 3 niveaux de cotisations pour la retraite ?
Voici un résumé qui devrait vous permettre d’y voir un peu plus clair sur ce que vous cotisez (ou pas), et ce que vous devriez peut-être faire dès aujourd’hui pour avoir une pension plus importante le jour de votre départ à la retraite !
1er niveau : la retraite obligatoire :
L’assurance retraite des salariés du secteur privé relève des régimes de base complétés par les régimes ARRCO et AGIRC. Les employeurs et les salariés cotisent obligatoirement à ces régimes.
1) le régime de base peut être notamment :
- le régime des salariés du secteur privé (caisse nationale d’assurance vieillesse – CNAV);
- le régime agricole (mutualité sociale agricole – MSA).
2) Les régimes complémentaires :
- régime ARRCO, complété pour les cadres par le régime AGIRC;
- Les professions non salariées, les salariés d’entreprises à statut particulier et les salariés du secteur public et para-public sont couverts par des régimes spécifiques.
2ème niveau : la retraite supplémentaire collective :
La retraite supplémentaire d’entreprise n’est pas obligatoire pour l’employeur, sauf en cas d’accord au niveau de la branche professionnelle.
La retraite supplémentaire est :
- à cotisations définies ou à prestations définies;
- pour l’ensemble des salariés ou pour une catégorie objective de salariés;
- à un taux défini par accord d’entreprise ou par accord de branche.
On parle désormais du PERE (Plan d’épargne retraite d’entreprise) dont la mise en place peut se faire de 3 manières :
- par convention ou accord collectif interne à l’entreprise;
- par un accord avec la majorité des salariés concernés d’un projet proposé par l’employeur;
- par décision de l’employeur seul (dans ce dernier cas, les cotisations obligatoires ne peuvent être financées que par l’entreprise).
3ème niveau : la retraite supplémentaire individuelle :
Il s’agit des cotisations que vous décidez de payer à titre individuelle. Il peut s’agir d’un contrat d’assurance vie ou d’un PERP.
Le PERP (Plan d’épargne retraite populaire). est un produit d’épargne à long terme qui permet d’obtenir, à partir de l’âge de la retraite, un revenu régulier supplémentaire. Le capital constitué est reversé sous forme d’une rente viagère. Il peut également être reversé sous forme de capital, à hauteur de 20 %. Le PERP permet aussi d’utiliser l’épargne accumulée pour financer l’acquisition d’une première résidence principale. Vous pouvez souscrire à un PERP à n’importe quel âge auprès d’une banque, d’une compagnie d’assurance, d’un organisme de prévoyance ou d’une mutuelle.
Enfin, il existe un système à mi-chemin entre l’épargne supplémentaire collective et la retraite supplémentaire individuelle : Le PERCO (plan d’épargne pour la retraite collectif) fait ainsi appel à l’épargne salariale dans le cadre collectif de l’entreprise. Le PERCO peut être mis en place à l’initiative de l’entreprise ou par accord collectif, suite à quoi le salarié doit faire connaître son souhait d’adhérer ou pas au PERCO.
Vous connaissez désormais les 3 fondamentaux qui constituent la retraite. Selon votre situation, pensez à compléter vos cotisations obligatoires au régime de base et complémentaire, par un produit d’épargne adapté (soit via votre entreprise, soit à titre purement individuel). Mais avant de souscrire à une assurance vie, à un Plan d’épargne retraite populaire ou à un Plan d’épargne pour la retraire collectif, veillez à bien comprendre quand et à quelles conditions vous pourrez récupérer votre capital, et assurez-vous de la rentabilité de cet investissement à long terme.
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